GUTS (3h dj-set), NORBERTO RODRIGUEZ (live, CU), KUMAR SUBLEVAO-BEAT(live, CU) VERNISSAGE ESTRELLAS
GUTS (3h dj-set), NORBERTO RODRIGUEZ (live, CU), KUMAR SUBLEVAO-BEAT(live, CU) VERNISSAGE ESTRELLAS
19h30 : Diffusion du documentaire sur le making-of de l'album ESTRELLAS
21h : Concerts de NORBERTO RODRIGUEZ et de KUMAR SUBLEVAO-BEAT de Cuba
22h30 : DJ-set de GUTS
/!\ Nombre de places limitées pour le documentaire. Merci de prendre le ticket pour le documentaire seulement si vous êtes sûr d'y assister ! Ceci dit, nombre de places limitées aussi pour la soirée tout court, donc n'attend pas trop pour prendre ta préloc !
Prélocs : https://etickets.infomaniak.com/shop/UG3kJKPnxs/
Tarif : 15 CHF + 1 CHF (si paiement par CB)
Les prélocs peuvent aussi être prises sur place à La Jonquille pendant nos horaires d'ouverture
Avec GUTS, pas de scénographie, de projections vidéo ou de feu d’artifices, mais une invitation à vibrer, découvrir et danser.
Lumières braquées sur une musique et un public qui deviennent le centre de gravité de ses DJ sets, Guts renoue avec l’essence de la discipline. Car seule la musique est importante, le DJ n’est là que pour la faire briller.
Vernissage de l'album ESTRELLAS :
Un poète du siècle dernier a écrit un jour : « Le monde est partout ». Un musicien du XXIe siècle confirme qu’il est partout mais à certains endroits plus qu’à d’autres.
GUTS a rassemblé le monde à La Boutique, beau studio ouvert il y a quelques années près de Marina Bay à Dakar, au Sénégal. N’y résonne pas l’Afrique seulement, mais aussi la turbulente musique cubaine et les connivences de musiciens européens. Trois mondes, trois cultures musicales, « trois délégations », comme le dit le beatmaker et producteur qui les a réunis par envie de partage, d’exploration, de rencontres.
Depuis qu’il a produit les bonheurs de funk humaniste et souriant d’Alliance Ethnik dans les années 90, GUTS n’a cessé de tisser ces liens qui délient les frontières et les exclusions, de projet en projet et d’album en album. Avec Estrellas, il explore cette géographie humaine et culturelle qui prouve avec le plus de force la résilience des peuples et des plaisirs.
Car le commerce triangulaire a jeté des millions d’Africains esclavagisés vers le Nouveau Monde. Dans l’île de Cuba, notamment, leurs descendants ont développé une culture musicale radieuse et ni noire, ni blanche – ou tout à la fois.
Mélodie, rythmes, harmonies radieusement créoles qui, longtemps après les abolitions de l’esclavage aux Amériques, ont fasciné l’Afrique, entichée de mambo, de chachacha ou de rumba cubaine.
GUTS n’a pu rassembler les musiques des trois continents à Cuba (vous vous souvenez, le confinement et tout ça ?) mais, avec une obstination inlassable et le concours de circonstances favorables, il a pu amener les trois délégations à Dakar pour un festin mêlant genres, langues et appartenances dans un album prodigue et profus – « la générosité est un de mes défauts », avoue GUTS...
Chez les Cubains, le pianiste Cucurucho Valdés, neveu de Chucho et encyclopédie des formes latines et quatre voix : Brenda Navarrete, chanteuse et percussionniste, Akemis Carrera, l’Aretha Franklin de la santería cubana, El Tipo Este, rappeur incontournable de La Havane et José Padilla, papy de Santiago de Cuba. Et le beatmaker / producteur / multi-instrumentiste Kumar Sublevao-Beat, Cubain d’Europe, a été un passeur...
Côté africain, il fallait une sensibilité à ces musiques cubaines qui firent danser pendant des décennies les viveurs et les élégantes. Donc le guitariste René Sowatche de l’Orchestra Baobab, le bassiste Christian Obam, une section de cuivres bénino-camerouno-congolaise et deux voix avec Assane Mboup et Alpha Dieng .
Et les Européens, complices au long cours de Guts, sont bien bigarrés – Mr Gib, David Walters, Florian Pellissier, Cyril Atef, Pat Kalla, Djeudjoah&Lieutenant Nicholson, Al Quetz, El Gato Negro, Arnold Moueza....
Vingt-cinq artistes au total pour quinze jours de feu dans un studio en apesanteur entre plusieurs langues, plusieurs continents et plusieurs mémoires. Une aventure de connexions et d’effervescences qui défie les restrictions de la crise sanitaire autant que l’Histoire tragique des peuples.
21h : Concerts de NORBERTO RODRIGUEZ et de KUMAR SUBLEVAO-BEAT de Cuba
22h30 : DJ-set de GUTS
/!\ Nombre de places limitées pour le documentaire. Merci de prendre le ticket pour le documentaire seulement si vous êtes sûr d'y assister ! Ceci dit, nombre de places limitées aussi pour la soirée tout court, donc n'attend pas trop pour prendre ta préloc !
Prélocs : https://etickets.infomaniak.com/shop/UG3kJKPnxs/
Tarif : 15 CHF + 1 CHF (si paiement par CB)
Les prélocs peuvent aussi être prises sur place à La Jonquille pendant nos horaires d'ouverture
Avec GUTS, pas de scénographie, de projections vidéo ou de feu d’artifices, mais une invitation à vibrer, découvrir et danser.
Lumières braquées sur une musique et un public qui deviennent le centre de gravité de ses DJ sets, Guts renoue avec l’essence de la discipline. Car seule la musique est importante, le DJ n’est là que pour la faire briller.
Vernissage de l'album ESTRELLAS :
Un poète du siècle dernier a écrit un jour : « Le monde est partout ». Un musicien du XXIe siècle confirme qu’il est partout mais à certains endroits plus qu’à d’autres.
GUTS a rassemblé le monde à La Boutique, beau studio ouvert il y a quelques années près de Marina Bay à Dakar, au Sénégal. N’y résonne pas l’Afrique seulement, mais aussi la turbulente musique cubaine et les connivences de musiciens européens. Trois mondes, trois cultures musicales, « trois délégations », comme le dit le beatmaker et producteur qui les a réunis par envie de partage, d’exploration, de rencontres.
Depuis qu’il a produit les bonheurs de funk humaniste et souriant d’Alliance Ethnik dans les années 90, GUTS n’a cessé de tisser ces liens qui délient les frontières et les exclusions, de projet en projet et d’album en album. Avec Estrellas, il explore cette géographie humaine et culturelle qui prouve avec le plus de force la résilience des peuples et des plaisirs.
Car le commerce triangulaire a jeté des millions d’Africains esclavagisés vers le Nouveau Monde. Dans l’île de Cuba, notamment, leurs descendants ont développé une culture musicale radieuse et ni noire, ni blanche – ou tout à la fois.
Mélodie, rythmes, harmonies radieusement créoles qui, longtemps après les abolitions de l’esclavage aux Amériques, ont fasciné l’Afrique, entichée de mambo, de chachacha ou de rumba cubaine.
GUTS n’a pu rassembler les musiques des trois continents à Cuba (vous vous souvenez, le confinement et tout ça ?) mais, avec une obstination inlassable et le concours de circonstances favorables, il a pu amener les trois délégations à Dakar pour un festin mêlant genres, langues et appartenances dans un album prodigue et profus – « la générosité est un de mes défauts », avoue GUTS...
Chez les Cubains, le pianiste Cucurucho Valdés, neveu de Chucho et encyclopédie des formes latines et quatre voix : Brenda Navarrete, chanteuse et percussionniste, Akemis Carrera, l’Aretha Franklin de la santería cubana, El Tipo Este, rappeur incontournable de La Havane et José Padilla, papy de Santiago de Cuba. Et le beatmaker / producteur / multi-instrumentiste Kumar Sublevao-Beat, Cubain d’Europe, a été un passeur...
Côté africain, il fallait une sensibilité à ces musiques cubaines qui firent danser pendant des décennies les viveurs et les élégantes. Donc le guitariste René Sowatche de l’Orchestra Baobab, le bassiste Christian Obam, une section de cuivres bénino-camerouno-congolaise et deux voix avec Assane Mboup et Alpha Dieng .
Et les Européens, complices au long cours de Guts, sont bien bigarrés – Mr Gib, David Walters, Florian Pellissier, Cyril Atef, Pat Kalla, Djeudjoah&Lieutenant Nicholson, Al Quetz, El Gato Negro, Arnold Moueza....
Vingt-cinq artistes au total pour quinze jours de feu dans un studio en apesanteur entre plusieurs langues, plusieurs continents et plusieurs mémoires. Une aventure de connexions et d’effervescences qui défie les restrictions de la crise sanitaire autant que l’Histoire tragique des peuples.